côté danse!

J’ai commencé la danse, qui se nommait « danse moderne » à l’époque, à l’âge de 5 ans avec Nadine Hernu (« pointe-flexe, pointe-flexe ! » j’adorais mettre mes pieds en fer à repasser, aller chercher le miroir sur roulettes et grimper dessus pendant qu’il roulait dans la salle ! être allongée sur un côté et me retrouver comme par magie de l’autre!)

Etudiante j’ai accompagné ma sœur Christelle qui m’a fait découvrir des lieux à Paris comme « le Centre de Danse du Marais » ou « La Ménagerie de Verre »  ou encore « le Studio Peter Goss ».

Au Centre de Danse du Marais, j’ai suivi les cours de danse contemporaine de Catherine Cordier (qui officie toujours !). Elle m’a appris les bases, a structuré mon corps, m’a permis de sauter dans l’espace, d’avoir des sensations d’envol !
A la Ménagerie de Verre, j’ai pu rencontrer des personnes comme Olivier Gelpe qui intégrait les principes du Qi Gong lors de ses échauffements. Ce fut d’ailleurs une de mes 1ères approches du Qi Gong. J’y ai également croisé pour la 1ère fois Jean-Michel Chomet, professeur de Tai Chi Chuan qui a été par la suite mon formateur en Qi Gong 15 ans après.
Au studio Peter Goss j’ai pris les cours de danse de Tony d’Amelio, une américaine à Paris !  Sa préparation se faisait au sol avec des mouvements Feldenkrais et elle y amenait sa pratique du yoga pour nous échauffer avant de danser.

J’ai rencontré par la suite Christine Quoiraud, danseuse de la compagnie de butô de Min Tanaka au Japon. Ce fut une rencontre déterminante pour moi car j’ai découvert le monde du butô et plus particulièrement le « Bodyweather » ou « météorologie du corps » en français.
Marcheuse, Christine élaborait des projets « Marche & Danse » ou « Corps & Paysage ».
Nous avons dansé et improvisé en extérieur tout en nous déplaçant de village en village (sur une portion du Tro Breizh), d’écluse en écluse (le long du canal de Brest à Nantes), en rond sans début ni fin (sur l’Ile d’Ouessant)… !!

J’ai pu alors danser le vent, la pluie, les torrents ou la rivière paisible, je me suis pliée comme un roseau et redressée comme la Tour Eiffel, j’ai dansé avec la fumée d’encens s’échappant de ma fontanelle, avec une  petite flamme dans le cœur, ou comme du papier journal froissé et mouillé….

En Bretagne depuis 2015, toujours amatrice de danse,  j’y ai retrouvé avec bonheur le butô auprès de Marie Dubot de l’association « Le Prunier qui Danse ».